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Diffusion du documentaire Mai da Bai le vendredi 10 septembre à Ducontenia

Vendredi 10 septembre Eusko Ikaskuntza organise  la diffusion du documentaire Mai da Bai à 18h Salle ducontenia.

Des deux côtés des Andes, sur un territoire qui s’étend de la côte Pacifique chilienne jusqu’à la côte atlantique de l’Argentine, vivent depuis des siècles les Mapuches. À Wallmapu, la langue du peuple mapuche, le Mapuzungun se trouve dans un état critique. Pour pouvoir atteindre son rêve, qui consiste à vouloir refaire vivre le mapuzungun et l’intégrer dans le monde moderne, un groupe de jeunes mapuches apprend la langue et l’enseigne.

Imanol Eppherre, Eider Ballina Mondragon et Anne Baskaran ont étudié la communication audiovisuelle à l’Université de Mondragon (Pays Basque espagnol). Ils ont chacun dirigé et produit différents courts-métrages, documentaires et fictions au cours de leurs études. Mai da Bai est le fruit de leur rencontre, d’un grand voyage, mais aussi des retrouvailles d’un peuple avec  sa langue.

Ce documentaire décrit la difficulté pour les Mapuche de faire vivre leur culture et leur langue. En perdition depuis la conquête Espagnole, le mapuzgun la langue des mapuche a bien du mal à se faire une place dans le monde actuel. Coincé entre le Chili et l’Argentine cette communauté tente de se faire entendre et surtout de ne pas perdre sa voix. Car les Mapuches le savent et le disent si la langue meurt c’est la culture qui suivra.

Le documentaire alterne les prises de parole de jeunes et moins jeunes mapuches qui tentent de trouver des solutions à la survie de leur langue, quitte parfois à être en rupture avec leurs parents qui souffrent souvent d’acculturation.

Il est bouleversant de voir à quel point l’espoir et le désespoir touchent cette population quand il s’agit de conserver sa culture et sa langue menacées de disparition.

Les magnifiques prises de vues des Andes et des paysages mapuches sont à couper le souffle, comme cette arrivée en avion ou l’on survole les montagnes et les lacs mapuches.

Enfin, la mise en parallèle avec le Pays Basque est subtile et significative car, comme au Pays Basque les Mapuches ont appris à survivre entre deux pays, à s’adapter, et, tout comme les Basques ils sont en proie à une globalisation et une acculturation croissantes auxquelles s’opposent cultures autochtones et langues en survie.