Cette année Lahonce célébrera les journées du patrimoine le 18 et le 19 septembre en plus des animations proposés, deux concerts seront donné dans l’abbatiale.
Pauline et Juliette à l’Abbatiale – samedi 18 septembre 20h30 :
L’une est devenue l’évidence musicale de l’autre. Dès leur montée sur scène elles nous « attrapent ». Les deux jeunes femmes transmettent par leur délicatesse et leur simplicité la richesse qu’elles ont en elles , de cultures mêlées, de chaleur de voix, une véritable invitation au voyage, de la rêverie jusqu’aux frissons .Au Pays basque, c’est l’histoire en 2015, d’une rencontre d’un côté, Pauline Junquet , native de Cambo-les-Bains et de l’autre Juliette Alfonso, native de Madagascar et qui vit à Itxassou. Elles s’écoutent, s’apprécient mutuellement, et naît rapidement l’idée de « quelque chose à deux ». La fusion fonctionne. Il ne manquait à cette rencontre que les circonstances pour créer la belle histoire. C’est désormais fait , au fil des concerts et à l’écoute de leurs deux disques elles nous montrent que la magie a fonctionné
De leur premier album on aime tous les titres Memoriak, mais aussi Zampa zampa, Kopla berriak, la reprise superbe de The Sound of Silence, et « des hommes pareils », le seul morceau en français. Avec ces titres elles partent en tournée, Bordeaux, Paris, et Madrid. Elles ont même fait les premières parties de Bruel, Vianney, Kalakan .
« Veloma, »au revoir » en malgache titre de leur deuxième album, évoque les origines malgaches de Juliette. Cette fois les deux artistes ont décidé de chanter en basque bien sûr, mais aussi en français, malgache, anglais, espagnol, et même en douala, et marquent ainsi leur « ouverture au monde ».
Pour ce concert à Lahonce elles serviront les titres que nous aimons mais adapteront aussi leur récital à ces « Journées du Patrimoine » car le duo Pauline & Juliette, à travers ses chansons, défend un patrimoine qui leur a été transmis et qui est inévitablement une source d’inspiration pour elles. Tout en évoquant la beauté et la singularité des différentes cultures ainsi que celles des chansons incontournables (The Sound of silence, Hallelujah…), elles nous rappelleront que, plus que jamais, l’humanité doit considérer son patrimoine culturel et naturel comme étant un bien commun et qui doit être préservé comme tel.
Le Quatuor Arnaga à l’Abbatiale – dimanche 19 septembre 16h30 :
Le Quatuor Arnaga formé d’enseignants du Conservatoire de Bayonne et membres ou solistes de l’Orchestre symphonique du Pays basque se produit de plus de 20 ans en France et en Espagne
Défenseur du grand répertoire de quatuor à cordes du 18ème siècle à nos jours il s’est fixé aussi comme objectif , après un travail important dans le cadre du projet Garat ( réviser et répertorier les œuvres pour quatuor écrites par des musiciens basques),de faire découvrir les compositeurs d’origine basque tels qu’Arriaga ,Irasi Garcia Leoz, Usandizaga ou Sorozabal…
Lahonce où l’acoustique de l’Abbatiale se prête magnifiquement à la musique de chambre accueillera le quatuor déjà habitué des lieux .
Arnaud Aguergaray , Aurelia Lambert, violons, Aurelien Grais , alto, et Yves Bouillier violoncelle, ont à cœur d’ offrir un beau final aux animations des Journées du Patrimoine de Lahonce et propose un concert dédié aux musiques dites « populaires » articulé autour de deux pièces :
- le quatuor opus 31 de Jose Maria USANDIZAGA, compositeur basque né en 1887 et mort en 1915 à seulement 28 ans . Père de la « zarzuela basque » avec Jesus Guridi il a composé cette œuvre pendant ses études avec Vincent d’Indy .Ce quatuor 4 mouvements est truffé de thèmes basques ce qui en fait une plaisante pièce à interpréter et à offrir au public.
- à la même époque Antonin DVORAK 1841-1904 composait le quatuor dit « américain ». Cette pièce a été écrite en une quinzaine de jours en juin 1893 aux États-Unis, pays que le compositeur avait adopté après avoir quitté sa Bohème natale. Ce quatuor est lui aussi émaillé de chants populaires avec des références à la nature, tel le chant de la fauvette (dans le troisième mouvement) ou aux danses de cow-boys dans le célébrissime final aussi connu que la symphonie du Nouveau Monde.