À partir de demain à Biarritz, c’est parti pour le FIPA, le festival de la création audiovisuelle internationale !
L’édition 2018 est placée sous le signe de la découverte. Comme chaque année vous pourrez vous laisser suspendre par la richesse de la création audiovisuelle quelque soit sa forme : fiction, série, musique, trans-media, spectacle et évidement documentaire. Plus d’une centaine de programmes originaux afin de montrer la diversité et la créativité des production audiovisuelles internationales.
Le FIPA permet la rencontre entre les créateurs et le grand public et rythmé par des séances de diffusion, des débats, des master class, exposition et autres.
Cette année, le documentaire Basahaideak-Les Airs sauvages, primé par Eusko Ikaskuntza et la ville de Bayonne le 1er décembre dernier lors des Prix de la Ville de Bayonne-Eusko Ikaskuntza 2017 fait partie de la sélection du festival. Deux séances sont prévues, la première diffusion aura lieu le 23 janvier à 10h00 au théâtre du Casino et la seconde le jeudi 25 janvier à 12h00 toujours au théâtre du Casino.
Ce documentaire de 60 minutes a été réalisé par Elsa Oliarj-Ines, réalisatrice et originaire de Soule.
Après avoir suivi des études de lettres et de cinéma, Elsa se rend compte qu’elle veut réaliser des documentaires, car c’est la seule solution qu’elle a trouvée pour être à la fois dans le monde et hors du monde. Dans son premier documentaire, Dans leur jeunesse il y a du passé, Elsa retrouve ses amis d’enfance restés au pays et fait un éclairage sur leur vitalité, dans une région tiraillée entre passé et avenir. Avec Basahaideak- Les Airs sauvages, elle évoque à nouveau la Soule sa terre natale, abordant cette fois-ci les airs sauvages, différents chants qui traitent de la nature, de la montagne du ciel, des animaux. Elle suit pour cela Oihan, jeune musicien qui part à la rencontre de différents acteurs culturels de la chanson souletine avec un crédo, remettre au goût du jour tous ces chants, avec des arrangements sonores qui les dénaturent le moins possible.
Nous suivons, pas à pas dans la montagne, sur le sentier, entre les arbres, ces chanteurs et chanteuses qui vivent avec la nature qu’ils admirent, qu’ils vénèrent.
Ils nous expliquent la signification de ces chants et ce qu’ils représentent pour les autochtones. Dans le sillage d’Elsa et Oihan – grâce aux extraordinaires prises de son -, nous grimpons, nous respirons avec eux dans la brume, le long du sentier qui monte au sommet où, tels les oiseaux, les kantari vont prendre leur envol au son des notes et mélodies de ses chants ancestraux.
Les acteurs culturels ayant contribué et participé activement à la création de ce documentaire sont nombreux et tous originaires de Soule : Arño Bidalun, Niko Etxart, Lucien Larraus, Maddi Oihenart, Jean-Michel Bedaxagar (Prix d’honneur 2017), Maika Etxekopar, Mikel Etxecopar. Dans le film, ils évoquent, au milieu de la nature – car c’est là-haut en pleine montagne qu’Elsa a choisi de les filmer et Oihan de les enregistrer -, leur rapport à ces chants, leur attachement à cette culture, à cette façon de chanter si propre au Pays Basque et à la Soule.
Avec ce documentaire, Elsa nous plonge, tant visuellement que phoniquement, au cœur de la nature, au cœur des airs sauvages…
Nous vous rappelons donc les séances qui se dérouleront le 23 janvier à 10h00 au théâtre du Casino et la seconde le jeudi 25 janvier à 12h00 toujours au théâtre du Casino.
Par ailleurs le documentaire sera diffusé en soirée le vendredi 9 mars au Musée Basque de Bayonne.