Le vendredi 24 janvier à partir de 18h00, dans la salle Ducontenia à Saint Jean de Luz, Beñat Zintzo-Garmendia donnera une conférence sur l’histoire des sorcière de Zugarramurdi qui demarrera le cycle de conférence 2020 à Saint Jean de Luz. en effet EuskoIkaskuntza proposera une conférence par mois sur le territoire de Saint Jean de Luz.
A l’aube du XVII° siècle et sans concertation aucune débute la même année (1609) à quelques mois d’écart deux terribles chasses aux sorcières en Pays Basque :
– L’une dans le Labourd soumis à la justice royale d’Henri IV. Le roi choisit lui-même les deux commissaires royaux, deux laïcs du parlement de Bordeaux. Donc ce ne sont pas des inquisiteurs, mais des intellectuels.
– l’autre chasse débute dans le royaume de Navarre d’Espagne (Zugarramurdi) puis se répand telle une traînée de poudre à la quasi totalité du Pays Basque Sud ou d’Espagne, dans les années qui suivent. Là, c’est la terrible justice inquisitoriale qui s’occupe de mener cette chasse, selon son schéma habituel. Pourtant, l’Inquisition sera beaucoup plus magnanime dans sa répression que la justice laïque française, absolument apeurée et persuadée de combattre le diable.
Comment de simples paroles entre jeunes basques de Zugarramurdi ont-elles pu être à l’origine d’une des plus dures chasses aux sorcières en Pays Basque Sud ? Les très nombreux procès qui en ont découlé nous sont connus grâce à une masse d’archives parvenus jusqu’à nous et magistralement étudiées à l’aube des années 1980 par l’historien Danois Gustav Henningsen (El abogado de las brujas). De ces rencontres avec celui qui fut mon premier maître et après 40 années passées à lire ces archives, l’histoire est très claire mais toujours aussi triste. Comment des juges ont-ils pu infliger une telle infamie en jugeant très durement tant de personnes innocentes ? Classée dès l’Epoque Moderne dans la catégorie des crimes de lèse-majesté divine, la simple accusation était-elle suffisante pour entraîner la mise en place d’un bûcher purificateur ? Une fois encore, le courage de nombreux « sorciers et sorcières » permettra d’instiller un sérieux doute chez certains juges…
Depuis cette terrible injustice, le village de Zugarramurdi est devenu l’épi-centre de la réputation internationale des « sorcières Basques » et des multiples chasses qu’elles ont subies. Son musée richement documenté, raconte cette terrible histoire.
Docteur en Histoire du Pays Basque, à l’issue de la conférence je dédicacerai mon livre : Histoire de la sorcellerie en Pays Basque : les bûchers de l’Injustice, Ed. Privat, 1° éd 2016, 793 pages, 28 chapitres, 7 cartes, 20 doc, 20 photos…
Comment de simples paroles entre jeunes basques de Zugarramurdi ont-elles pu être à l’origine d’une des plus dures chasses aux sorcières en Pays Basque Sud ? Les très nombreux procès qui en ont découlé nous sont connus grâce à une masse d’archives parvenus jusqu’à nous et magistralement étudiées à l’aube des années 1980 par l’historien Danois Gustav Henningsen (El abogado de las brujas). De ces rencontres avec celui qui fut mon premier maître et après 40 années passées à lire ces archives, l’histoire est très claire mais toujours aussi triste. Comment des juges ont-ils pu infliger une telle infamie en jugeant très durement tant de personnes innocentes ? Classée dès l’Epoque Moderne dans la catégorie des crimes de lèse-majesté divine, la simple accusation était-elle suffisante pour entraîner la mise en place d’un bûcher purificateur ? Une fois encore, le courage de nombreux « sorciers et sorcières » permettra d’instiller un sérieux doute chez certains juges…
Depuis cette terrible injustice, le village de Zugarramurdi est devenu l’épi-centre de la réputation internationale des « sorcières Basques » et des multiples chasses qu’elles ont subies. Son musée richement documenté, raconte cette terrible histoire.
Docteur en Histoire du Pays Basque, à l’issue de la conférence je dédicacerai mon livre : Histoire de la sorcellerie en Pays Basque : les bûchers de l’Injustice, Ed. Privat, 1° éd 2016, 793 pages, 28 chapitres, 7 cartes, 20 doc, 20 photos…
